« Le Corps indécis »
Les œuvres sélectionnées pour cette exposition appartiennent à trois séries distinctes.
Dans la série Fluxus, les corps sont animés par la chaleur de l'existence. Un souffle parfois éthéré, parfois sombre les nourrit en s'exprimant en rougeurs, bleus, abrasions, il prodigue ses fruits en croquis et en ruisseaux.
Chez Corpus ligneum les bustes sont traversés par une vitalité tenace et silencieuse, les membres s'entrelacent en équilibres sculpturaux. Le mouvement parle le langage hors du temps du bois qui est fait de tensions, de crevasses, de surfaces lissées et rendues rudes par le feu.
Dans le dernier et nouveau travail, les figures émergent parmi des lacérations, des halos, des restes de colle de vieilles cartes. L'image se mélange avec le papier rugueux, la lecture hésite entre la clarté de la forme et les stratifications de l'impermanence.
« The tentative body »
The works selected for this exhibition come from three distinct series.
In the Fluxus cycle, bodies are animated by the warmth of life. A breath now light, now heavy and gloomy nourishes them bringing blushing, swells, scratches; its fruits are spread in splashes and streams.
In Corpus ligneum torsos are crossed by a quiet and steady vitality, limbs weave in a sculpted balance. Movement speaks the timeless language of wood which is made of tensions and cracks, of surfaces shaped and roughened by fire.
In the latest new series, figures emerge within rips, halos and glue marks of old papers. The image merges with the uneven page, the reading act wavers between clarity of the form and blurring due to impermanence.
« Il Corpo inquieto »
I lavori presenti in questa mostra appartengono a tre distinte serie.
Nel ciclo Fluxus i corpi sono animati dal calore dell’esistenza. Un soffio ora leggero, ora cupo li nutre esprimendosi in rossori, tumefazioni, graffi, prodigando i suoi frutti in schizzi e rivoli.
In Corpus ligneum i busti sono percorsi da una vitalità tenace e silenziosa, gli arti si intrecciano in equilibri scultorei. Il movimento parla il linguaggio senza tempo del legno fatto di tensioni, spaccature, superfici tornite e rese scabre dal fuoco.
Nell’ultimo, nuovo lavoro, le figure affiorano fra strappi, aloni, resti di colla di vecchie carte. L’immagine si fonde con la pagina ruvida, la lettura oscilla fra il nitore della forma e le stratificazioni dell’impermanenza.